D’Or et d’Exil

Sortie en poche prévue

David Yenkl commence son journal intime à 13 ans et nous raconte son histoire du 20ème siècle. Sa Russie natale et aussi l’URSS qu’il quitte ; la ville lumière qu’il adopte dans toutes les contradictions qui feront son bonheur comme ses souffrances.

Le journal, un style particulier… il fallait oser nous raconter ce siècle de cette façon.

17,00

Référence produit: 430 Catégorie :

Nathalie Brodin-Beker

 

Après Science Po et un master en histoire économique des 19 et 20ème siècles, Nathalie Brodin-Beker a travaillé essentiellement au service des collectivités dans l’économie et la finance. Mais sa passion, ce sont les perruches et les perroquets… Elle signe ici son premier roman.

 

Ici, son profil Instagram

 

Poids 0.280 kg

Description technique

Format du livre: 15x24cm

Poids du livre: 280g

Nombre de pages: 192

ISBN: 9782955632918

Les pages du livre

Feuilletez les quelques pages du livre ci-dessous…

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Préface

Quel beau livre !

Nathalie Brodin-Beker a réussi un double et difficile pari. D’abord écrire un roman, donc une fiction, mais qui plonge dans les racines de l’histoire de sa famille et fait écho à des événements aussi dramatiques que réels. Ensuite le faire sous la forme principale d’un journal. Un journal intime, écrit à la première personne par le narrateur et destiné, c’est lui qui le dit, à lui-même; un journal commencé à l’âge de treize ans et s’achevant quelque soixante années plus tard. Ce texte n’était donc pas voué à être publié, et il a fallu que le « traducteur », dont les « notes » s’intercalent entre les passages du journal, persuade le narrateur d’éditer son manuscrit.

C’est donc de la vie, de la longue vie d’un homme, qu’il s’agit. David Yenkl est juif et naît à Odessa à la fin du XIXème siècle, d’une mère d’origine polonaise venue se réfugier à Odessa, d’un père d’origine allemande. Tous deux se sont connus et mariés dans cette grande ville cosmopolite et russophone, immortalisée au cinéma par « le Cuirassé Potemkine ». La famille Yenkl traverse après la Grande Guerre des événements tragiques, et David doit fuir sa patrie pour s’installer à Paris dès le début des années 1920.

Le lecteur sera, je pense, étonné et bouleversé par le récit de sa vie. Ce récit est d’une certaine façon paradoxale, peut- être parce que les horreurs subies au début ne trouvent leur résonance que plus tard dans le livre. Mais la manière dont l’auteure raconte la vie en France des personnages rend cette histoire de plus en plus émouvante au fil du temps, le ressort central du livre est l’amour, l’amour absolu qu’éprouve David pour Anastasia (Ana), qui n’est pas sans faire penser à celui de Solal pour Ariane dans « Belle du Seigneur » ; mais sur un fond, finalement, de déchirante tristesse.

En réalité les malheurs subis par David, Ana, Noussik, à Odessa n’ont jamais pu s’effacer, s’oublier. Ce sont eux, me semble-il, qui entravent les personnages du livre, et c’est douloureusement vrai pour Ana ; mais c’est aussi le cas pour David lui-même. Mais la vie continue et la persistance, vaille que vaille, de l’amour physique entre les vieux amants, comme dirait Brel, est preuve d’une profonde tendresse cherchant à conjurer le mal.

Au-delà de la construction ingénieuse de son livre, l’auteure a su l’écrire d’une façon que j’ai beaucoup aimée. Son style est clair et précis, et en même temps poétique et empreint d’une vive sensibilité. Pour une première œuvre, Nathalie Brodin-Beker fait preuve d’une grande maturité.

Les premiers mots de l’ouvrage illustrent, je crois, l’intention de l’auteure. L’incipit est une citation d’un poème de Lermontov, « La patrie est là où l’on nous aime ».

Et voici surtout ces mots énigmatiques et profonds, en surimpression sur la photo du grand-père de l’auteure : « Cette histoire prend sa source dans le journal de Samuel Beker, né le 3 avril 1895 et mort le 22 août 1936. Peut-être aurait-il pu avoir cette vie-là… Qui sait ? – Nathalie Beker, sa petite-fille».

Oui, ces mots révèlent la volonté de prolonger une vie tôt achevée, à quarante ans. A ce stade du journal, David Yenkl salue avec joie et optimisme le Front populaire, sans pressentir que s’en suivraient pour la France, quelques années plus tard, la défaite et la honte, pour le peuple juif la Catastrophe, pour lui la Résistance, et pour Ana le basculement.

Oui, vraiment, quel beau livre ! J’espère que ce roman- journal séduira beaucoup de lecteurs. L’ambition de l’ouvrage le mérite, comme sa musique.

Jean-Paul Costa

Revue de Presse

D’Or et d’Exil : Le journal, un style particulier qui fait parler autour de lui…

Articles dans les journaux et passage à la radio, cet ouvrage a également été présenté au Salon du Livre de Paris en 2018
Interview pour la radio Public Sénat 

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